Supprimer les partitions récalcitrantes

Parfois sous Windows 10 on se retrouve avec des partitions ne pouvant pas être supprimée depuis l’interface classique. En effet, rien de plus frustrant que de se retrouver avec un clic droit bloqué ne permettant que d’accéder au menu « aide », sans aucune explication. Et sachez que l’aide, ben elle aide pas…

Un exemple classique : le disque 1 a deux partitions étranges enfin de disque

Or il existe un utilitaire inclus dans windows permettant de forcer cette suppression : diskpart

Menu démarrer, ligne de commande, mode administrateur obligatoire, puis taper la commande suivante

diskpart

Une fois l’utilitaire démarré, il faut scanner les disques, les lister et sélectionner le bon disque en donnant son numéro, via les commandes suivantes, en remplaçant X par le bon numéro

rescan
list disk
select disk X

A partir de là, il y a deux possibilités. Soit on veut juste supprimer une partition, dans ce cas là il faut lister les partitions, la sélectionner en indiquant le bon numéro puis forcer l’effaçage

select partition X
delete partition override
exit

Si cela ne fonctionne pas, il va falloir bourriner : il faut effacer le disque en entier… Le plus simple : on relance diskpart

rescan
list disk
select disk X
clean

Et voilà, votre disque est vierge. Pensez à sortir proprement de l’application et la ligne de commande puis relancer le gestionnaire de disque. Si vous avez tout effacé, ce dernier va vous proposer de formater le disque tout neuf!

Proxifié octoprint derriere un serveur apache

Suite à l’ajout d’une webcam sur notre octoprint, très vite nous avons voulu pouvoir contrôler à distance le résultat du travail. Sauf que… on a déjà un serveur web tournant sur une autre machine.

Deux méthodes sont alors possibles : soit rediriger l’accès via un autre port En utilisant des redirections dans la box internet via, par exemple 8080 => <adresse ip host octoprint:80>

Mais pas idéal quand on a un nom de domaine, et puis on oublie assez vite le numéro de port… Donc, je me suis basé sur le tutorial suivant, dans la version adapté à Apache.

https://discourse.octoprint.org/t/reverse-proxy-configuration-examples/1107

Mais… l’exemple indiqué ne fonctionne pas si apache est installé sur un autre poste que le raspberry pi.

Voici une version corrigée :

<Location /octoprint/>
ProxyPass http://<adresse ip host octoprint>/
ProxyPassReverse http://<adresse ip host octoprint>//
RequestHeader set X-SCRIPT-NAME /octoprint/
RewriteEngine on
RewriteCond %{HTTP:UPGRADE} ^WebSocket$ [NC]
RewriteCond %{HTTP:CONNECTION} Upgrade$ [NC]
RewriteRule .* ws://<adresse ip host octoprint>/:80%{REQUEST_URI} [P]
</Location>

Webmin en 2018

Webmin est un outil d’administration graphique que j’utilise depuis quelques années sur mes serveurs personnels. Il a pas mal d’avantages, gère assez bien la sécurité des utilisateurs connectés et permet de réaliser quasiment toutes les opérations sans se connecter sur une machine en SSH.

Il a aussi l’avantage de s’installer sur quasiment toutes les distributions, même assez exotiques (oui, unraid, c’est à toi que je pense!) et possède son propre serveur web intégré.

Mais comme je ne réalise que les mises à jour régulières de sécurité sans modifier ma configuration, et ben celle-ci est restée la même au cours des 10 dernières années (sic). Bref, c’est stable, mais assez moche … Pour vous donner une idée du résultat, ça ressemblait à ça http://www.stress-free.co.nz/node/139/2/

Oui, j’ai pas osé faire une capture d’écran. En prime, j’ai désormais un ensemble de machines à gérer, que ça soit le RPI de jeedom ou celui d’octoprint. Bref, il est grand temps de dépoussiérer tout ça.

Thème graphique

C’est le point le plus visuel, autant commencer par ça 😉 Désormais, le thème par défaut s’appelle « Authentic Theme ». C’est un thème moderne, bien plus graphique.

Webmin sur Raspberry PI

Il est désormais possible d’installer l’interface webmin sur les raspberry pi de manière assez rapide. Ne rigolez pas, ça n’a rien d’évident, il faut savoir qu’il y a pas si longtemps, on devait le compiler soi-même. Bref, les bibliothèques et dépendances sont toutes disponibles, et ça fonctionne « presque » tout seul. En prérequis, il faut avoir raspbian, ou tout autre distib basé sur raspbian et en s’aidant de ce genre de tutorial comme celui-ci https://www.instructables.com/id/Adding-Webmin-to-manage-a-Raspberry-Pi/

Bon, si vous voulez pas cliquer (bande de feignasse !!!) voilà rapidement ce qu’il faut faire avec un compte sudo et en se connectant en ssh sur votre RPI raspbian (et à jour). Attention, la ligne de commande pour récupérer la bonne version est à vérifier ici : http://www.webmin.com/deb.html

sudo apt-get install perl libnet-ssleay-perl openssl libauthen-pam-perl libpam-runtime libio-pty-perl apt-show-versions python
mkdir ~/webmin_tmp
cd ~/webmin_tmp
wget https://prdownloads.sourceforge.net/webadmin/webmin_1.890_all.deb
sudo dpkg -i webmin_1.890_all.deb
cd - ; rm -rf ~/webmin_tmp

Une fois l’installation finie, vous pouvez accèder à webmin via un navigateur à l’URL suivante 
https://<adresse_ip_RPI>:10000

Attention à bien taper le httpS

Il faut utiliser un compte local à la machine, de préférence qui a les droits sudo (c’est important).

Selon votre besoin, vous pouvez désactiver les SSL (accès en http vs https) surtout si la machine ne sera jamais accessible par internet OU que celle-ci sera proxifié derrière une autre machine / serveur web.

Un Webmin pour les contrôler tous…

Non, je vais pas tourner ténébreux…

Si vous avez plusieurs instances webmin sur le réseau, ça va vite devenir ingérable d’aller ouvrir chacune des machines pour les contrôler (et se rappeler des mots de passes etc…), savoir qui est en ligne et qui ne l’est pas, ou tout bêtement contrôlé à distance tout ce petit monde sans ouvrir 36.000 ports externes. Il permet également de savoir si tout va bien sans installer l’artillerie lourde tel qu’heartbeat et compagnie

Heureusement webmin possède d’excellents modules pour gérer tout ça de manière efficace en 5 étapes

Etape 1 : définir le webmin principal et votre organisation réseau derrière. Faites un dessin s’il le faut vraiment ;-). Vous avez choisi ? Très bien, passez à l’étape 2

Etape 2 : sur votre webmin principal, démarrer le module webmin server index. Derrière ce nom barbare se cache la base permettant de référencer toutes les autres instances de webmin. Le module est décrit ici https://doxfer.webmin.com/Webmin/Webmin_Servers_Index

En gros, je vous conseille de les ajouter manuellement en indiquant pour chacun si vous vous connectez en https, le compte éventuel de la machine

Etape 3 : toujours sur votre webmin principal, utilisez le module « System and server status ». La documentation est disponible à l’adresse suivante https://doxfer.webmin.com/Webmin/System_and_Server_Status

Je vous conseille d’activer dans un premier temps des moniteurs de type « alive system » sur vos différents équipements. Mais enfin, là, ça dépend vraiment de votre installation. Attention, si vous devez vous envoyer un email, n’oubliez pas de le configurer au préalable dans webmin.

Proxifier webmin derrière apache

Alors tout ça c’est beau, mais s’il faut ouvrir des ports dans tous les sens pour y accéder depuis l’extérieur, on a pas fini. Personnelement, j’ouvre le minimum de port à l’extérieur et les services web/http je me débrouille pour tous y accéder en port 80 /443 via des sous URL xxxxxx/<logiciel>

Mais pour webmin, c’est assez compliqué de le « proxifier » via un autre serveur web type apache car il ne supporte pas bien de se retrouver en sous-domaine. Après quelques temps, j’ai trouvé la méthode pour proxifier webmin

Par exemple : pour y accéder via http://monnomdedomaine.extension/webmin

Préalable : pouvoir se connecter en ssh sur le serveur sur lequel réaliser les manipulations.

Vérifier que mod_proxy est présent ET activé sur votre installation d’apache via la commande

sudo a2enmod mod_proxy

Dans le fichier de configuration d’apache, rajouter les directives.

<Location "/webmin/">
ProxyPass http://localhost:10000/
ProxyPassReverse http://localhost:10000/
</Location>

Attention, si l’installation de webmin à provifier est sur une autre machine, il faudra remplacer localhost par l’adresse ip / nom de votre machine.

Sur la machine hébergeant le webmin que vous voulez proxifier, dans le fichier /etc/webmin/config, ajouter les lignes suivantes:

webprefix=/webmin
webprefixnoredir=1
referer=1

Si nécessaire, il faut supprimer la redirection ssl vers le https (forcément…) en éditant le fichier /etc/webmin/miniserv.conf

ssl_redirect=0
ssl=0

Redémarrer les services apache et webmin de la machine.

All requests to /webmin on the Apache server will then be passed through to the Webmin server on localhost port 10000. All features should work fine, including themes, with the exception of IP access control (because as far as Webmin is concerned, all connections will be coming from localhost).

Voir la documentation associée.

Ci-après, une méthode pour également rediriger les ports 443: (SSL) https://ubuntuforums.org/showthread.php?t=2167370


Quels sont les manques à Webmin en 2018?

  • En premier point : un mode « simple » et visuel, une vraie supervision de pro. c’est quand même dommage de ne pas pouvoir visualiser rapidement sur une interface l’intégralité de son réseau / serveur pour avoir un état de la supervision. Des actions correctives rapides accessibles dans ce mode (par exemple, redémarrer le service …)
  • L’intégration d’outils de communication plus efficace. Sérieusement, envoyer un mail à l’admin? Sachant que l’on est rarement à côté des serveurs mais toujours avec un téléphone portable, il vaudrait mieux utiliser des outils tels que Pushbullet, telegram, des SMS… ou autres messageries instantanées.

Peut être des modules pour régler wordpress? Un meilleur gestionnaire de fichier à distance (java…)