Docker compose pour docker pour utilisateur courant

Docker-compose permet de démarrer / gérer des containers plus simplement via des fichiers yaml. Mais ce « plugin » n’est pas installé par défaut. La méthode d’installation standard permet d’installer pour tous les comptes le docker compose, mais parfois on ne souhaite l’avoir que sur un seul compte…

Prérequis

installer docker via apt

Attention, il faut aussi ajouter du groupe docker à l’utilisateur standard (ne pas oublier de se relogger). Cela permettra de gérer les docker sans être root

Installation

mkdir -p ~/.docker/cli-plugins

récupérer la dernière version de docker compose sous

Releases · docker/compose · GitHub

Faire un curl sur la version adaptée à votre système (docker-compose-linux-x86_64 ) mais cela peut être une version pour RPI

curl -SL https://github.com/docker/compose/releases/download/v2.4.1/docker-compose-linux-x86_64 -o ~/.docker/cli-plugins/docker-compose

rendre la commande compose exécutable

chmod +x ~/.docker/cli-plugins/docker-compose

Vous pouvez tester compose via

docker compose version

Utilisation

Récupérer un fichier docker-compose.yml dans un dossier à part, puis dans ce dossier faire

docker compose up -d

Depuis ce dossier, on peut ensuite arrêter proprement le container

docker compose stop

Voir supprimer le conteneur et les volumes

docker compose down

Pour supprimer les images, il faut quand même passer par la commande standard docker image rm …

Dépannage d’une Kobo mini by Fnac

La liseuse Kobo Mini est une petite liseuse e-ink sorti en 2012 que nous utilisons depuis presque 10 ans en vacances d’été. Elle a l’avantage de ne pas chauffer au soleil contrairement aux téléphones mobiles et … d’avoir su résister aux ravages du temps / soleil / sable 🙂

La version « by Fnac » permettait d’avoir une version un peu moins chère sur nos étals. Voici un test par les numériques pour avoir plus de détails sur ce qu’elle avait dans le ventre

Evidemment, vu l’âge, il n’y a plus trop de support, mais on peut en trouver sur les sites de ventes pour un prix extrêmement faible (quelques euros)

Sauf que cette année, on a eu un souci : on a oublié de la remettre en charge et … elle a planté, impossible de la démarrer 🙁

Extérieurement, elle ne possède pas de bouton reset ; L’aide en ligne précise la présence de ce bouton

https://help.kobo.com/hc/fr/articles/360017605154-R%C3%A9initialiser-manuellement-votre-Kobo-Mini

Franchement, je n’aurai pas eu l’idée d’enlever le capot arrière pour trouver un bouton reset.

L’ouverture se fait par l’arrière

Il faut prévoir un trombone ou un fil de fer un peu fin. Le clic du reset s’entend assez facilement.

Une fois le reset fait … et bien il faut reconfigurer la tablette. Sauf que comme le support a été arrêté, l’application ne la reconnait pas sur le PC. Si on essaie de l’activer en Wi-Fi cela ne fonctionne pas non plus : les mises à jour ont été supprimés du site web de Kobo (bravo Kobo… un gain de 50Mo sur votre site web…) et empêche d’accéder à l’étape de configuration du compte.

Bon, heureusement, il est possible de passer outre cette étape. Pour cela, je me suis basé sur la méthode indiquée sur le wiki d’ubuntu.

  1. On relie la Kobo à un PC via un câble USB (PC windows / linux, peu importe)
  2. On identifie l’emplacement de montage : si tout va bien, à la racine du point de montage se trouve un dossier .kobo avec des fichiers à l’intérieur
  3. Installer SQLite
  4. Ouvrir le fichier .kobo/KoboReader.sqlite présent avec SQLite: j’ai utilisé windows mais peu importe.
  5. Editer la table user pour ajouter une entrée. J’ai un peu tatonné car ma table comptait 27 champs, contrairement au wiki. Mais pas besoin d’avoir des valeurs « correctes », il n’y a pas de vérification réelle. J’ai donc mis que du vide :
sqlite3.exe "U:\.kobo\KoboReader.sqlite"

SQLite version 3.36.0 2021-06-18 18:36:39
Enter ".help" for usage hints.

sqlite> insert into user values ('','','','','','','','','','','','','','','','',' ','','','','','','','','','','');
sqlite> .quit
  1. On sauvegarde la base sqlite, on débranche la Kobo.
  2. Il suffit de redémarrer et … tada! On peut accéder à l’interface.

Evidemment la Kobo n’est pas relié à un compte Fnac/Rakuten etc. mais je m’en fiche un peu…, nous l’utilisons via Calibre soit en direct ou soit via Calibre-web.

Pour mes livres je me fournis souvent sur 7Switch

Un lecteur blu-ray Ultra-HD c’est pratique quand ça marche

Pour la fête des pères, j’ai reçu un cadeau « sympa » : un lecteur blu-ray ultra-hd USB pour brancher sur le pc de salon et donc lire des films 4K sur notre vidéoprojecteur « home-cinema ».

Le lecteur est basé sur un lecteur HG-LG BD-RE BU40N, réputé fonctionnant sans souci pour la lecture des CD / DVD / BR / BR-UHD.

Oui comme ça c’est pas très sexy…

Sauf qu’autant les formats CD/ DVD / blu-ray n’ont pas posé aucun soucis, mais le ultra-hd … rien à faire. Le disque n’était même pas chargé et faisait un bruit laissant penser à un arrêt moteur. Aucun disque visible dans Windows 10, test effectué sur 3 PC différents, via plusieurs port USB 2/3… même en rebootant la machine, à partir d’un arrêt « propre » le lecteur « plantait » le boot du BIOS de la machine.

J’ai testé plusieurs BR-4K (men in black 1, 2 et 3… tout neuf). Rien à faire.

Vu que les disques n’avaient jamais été testés : on les a testés dans un autre lecteur br-4k pour l’occasion : une xbox series X. Et là … aucun problème 🙁

Comme on dit, y’a comme un souci entre le disque et pc 😉

Premier indice fourni par le forum makemkv : un lecteur BR-4K nécessite un ampérage > 900mA pour pouvoir lire les couches multiples du BR-UHD. Sauf que le câble fourni était mono port USB3…. Théoriquement suffisant, mais parfois dans ce format là, impossible d’envoyer plus de 900mA et le lecteur « reset » et n’affiche rien.

Donc, commande d’un câble Y USB3 sur le vendeur favori. …

Evidemment, ce n’était pas suffisant

Autre piste : certains périphériques USB de conversion Slimsata => USB3 ne permettent pas de décoder l’Ultra HD. Raté là aussi, c’est bien le cas.

Troisième test recommandé par le fabricant du boitier USB3 : un défaut de connexion entre le lecteur et le boitier. J’ai donc passé une petite demi-heure à démonter « proprement » le lecteur du boitier… et à le remonter. Et ben non … c’était pas ça 🙂 Mais j’ai pu vérifier que le lecteur était bien celui indiqué 😉 Et que le lecteur indique une belle étiquette : 1,5 Ampère pour l’alimentation. Bien loin donc du 900 mA d’un seul port USB3 (en mode data).

Quatrième indice : le firmware du lecteur n’est pas à jour pour la lecture du BR-4K. J’ai donc utilisé le logiciel « officiel » de hitachi/lg pour vérifier le firmware… et ben non, encore raté, il était à jour.

Dernière possibilité : installer un firmware alternatif utilisé « théoriquement » pour activer le mode libredrive et pouvoir ripper les blu-ray 4K.

Et bien … ça fonctionne. Windows monte le film BR-4K. Le lecteur ne plante plus. Le lecteur PowerDVD me lit bien les UHD. Ah par contre, le câble USB-Y reste obligatoire dans ce cas.

Donc en résumé : le lecteur LG, vendu par LG pour lire les BR-4K ne permet de les lire qu’avec un firmware pirate.

Synchroniser automatiquement les photos de son smartphone sur son NAS

Suite à la décision « controversée » de google de rendre son mécanisme de sauvegarde des photos payants et suite à l’arrêt du développement côté plex du service camera upload, je me suis penché vers les alternatives existantes pour permettre de sauvegarder les photos vers mon NAS.

Il existe sûrement d’autres outils, mais voilà ceux que j’utilise pour moi ou pour ma famille.

PhotoSync est une application payante disponible sur à priori toutes les plateformes existantes. La solution est payante sur Android / iOS mais fonctionne bien, ne nécessite pas de grosse infrastructure derrière.

Inconvénient : c’est payant. Mais bon, pffft 2€ quoi. A vous de voir.

Photosync (Google Play) / Photosync (AppleStore)

NextCloud est une application serveur dont l’application sur smartphone permet entre autre de synchroniser les photos automatiquement prises sur les téléphones android

L’inconvénient majeur c’est la complexité du système à mettre en place. L’installation nécessite de nombreux paquets et de la configuration « manuelle » à exécuter (ligne de commande…). La documentation en ligne est bien faite et il vaut mieux éviter de regarder les sites tiers sur le sujet qui ne sont pas à jour et peuvent faire faire des erreurs. J’en sais quelque chose…

NextCloud(Google Play) / NextCloud (Apple Store)

Changer la langue des fichiers MKV en ligne de commande

Récemment, j’ai eu besoin de changer la langue de tous un tas d’épisodes de fichiers MKV qui avait été mal encodé par handbrake.

Sous linux, on peut utiliser une ligne de commande rapide pour faire ça via mkvpropedit

Un exemple un peu barbu pour définir la première piste audio et la première piste vidéo en anglais :

find * -type f -name "*.mkv" -exec mkvpropedit "{}" --edit track:a1 --set language=eng --edit track:v1 --set language=eng \;